Le gravel, c’est bien plus qu’un effet de mode. C’est une nouvelle façon de vivre le vélo, entre chemins de traverse, sensations fortes et évasion responsable. 

Pour les passionnés de sport en quête de polyvalence, d’exploration ou de performance, cette discipline hybride entre route et VTT ouvre un nouveau terrain de jeu… et d’équipement !

Gravel, késako ?

Le gravel est une pratique cycliste née aux États-Unis dans les années 2010, et qui connaît aujourd’hui un véritable boom en Europe. Imaginé à la croisée des chemins entre le vélo de route et le VTT, il allie rendement, confort et robustesse. Son arme principale ? Un vélo au guidon de route, monté avec des pneus larges et crantés, capable d’enchaîner bitume, sentiers forestiers, chemins de vigne ou pistes blanches sans sourciller.

Ce qui frappe d’abord dans le gravel, c’est sa polyvalence. Plus léger qu’un VTT, plus solide qu’un vélo de route, il séduit autant les sportifs en quête de défis que les aventuriers du dimanche qui rêvent d’évasion loin de la circulation.

Un engouement porté par deux publics

Chez Le Bon Acquéreur, on observe deux grandes familles de pratiquants :

• Les explorateurs : amateurs ou intermédiaires, souvent attirés par le bikepacking. Ce sont des cyclistes désireux de découvrir des itinéraires hors des sentiers battus, de manière autonome, responsable et parfois en mode "slow life".
• Les compétiteurs : souvent issus de la route ou du VTT, ils cherchent un nouveau challenge. Plus de sécurité, plus de technique, et un terrain de jeu varié pour casser la routine des entraînements classiques.

Un terrain de jeu infini

L’un des plus gros atouts du gravel, c’est la liberté. En France, les parcours praticables sont innombrables. De la forêt au vignoble, du canal à la colline, le gravel permet d’explorer sans limite.

Côté performance, les adeptes y trouvent un excellent moyen de travailler l’explosivité et l’agilité. C’est également une alternative sérieuse au cyclo-cross en hiver, ou un complément d’entraînement pour les routiers.

Quel équipement pour se lancer ?

Pas besoin de casser la tirelire pour s’équiper. Un vélo gravel en aluminium est idéal pour débuter : robuste, abordable, et parfait pour évoluer. Mieux vaut privilégier une bonne transmission (type Shimano GRX mécanique) et des roues solides plutôt qu’un cadre carbone d’entrée de gamme.

Les équipements essentiels :

• Casque & gants : sécurité indispensable sur les terrains fuyants.
• Pneus tubeless de section 40 à 45 mm : pour le confort et l’adhérence.
• Chaussures spécifiques : type GIRO ou MAVIC AllRoad, avec une semelle adaptée à la marche.
• Cuissards cargo : comme le Supergiara de Sportful, ultra-pratique pour les longues sorties.

Et pour les fans de style, le look gravel casse les codes : des tenues plus fun, colorées, inspirées de l’outdoor, parfois loin du style “compétition” traditionnel. Des marques comme Cycology ou ALÉ proposent justement des tenues techniques, stylées et performantes.

Bikepacking, GPS et autres accessoires malins

Envie de partir sur plusieurs jours ? Pensez aux sacoches de bikepacking bien fixées pour éviter les balancements. 

Pour la navigation, un GPS type Garmin Edge est un bon investissement pour les longues distances.

Et demain ? Le gravel continue sa route

Le marché du gravel est en pleine croissance. Avec des compétitions locales en plein essor et des infrastructures touristiques qui s’adaptent, tout indique que cette pratique va s’installer durablement dans le paysage cycliste. L’avenir ? Peut-être du gravel électrique pour démocratiser encore davantage la pratique ou des cadres en titane pour les puristes en quête de performance.

Côté innovation, les groupes électroniques (type Di2 ou Sram 13v), les roues carbone élargies ou les vêtements respirants à poches intégrées rendent l’expérience toujours plus agréable.

Tester, c’est l’adopter !

Le gravel, c’est la liberté de rouler à son rythme, d’explorer des paysages méconnus, de se dépasser autrement. Que vous soyez compétiteur ou explorateur, le gravel a forcément quelque chose à vous offrir. 

Et si vous hésitez encore, rappelez-vous : le plus dur, c’est de ne pas commencer.